développement durable
La culture du coton n’utilise que 2,5% de la surface agricole mondiale mais absorbe 18% des pesticides pulvérisés dans le monde ainsi que 25% des insecticides…
C’est beaucoup.
L’arrosage des champs provoque l’intoxication de l’eau lorsqu’elle entre en contact avec la plante de coton, alors chargée en produits chimiques.
Les cultivateurs de coton conventionnel s’endettent pour cultiver des sols de moins en moins fertiles, nécessitant de plus en plus de produits chimiques les rendant encore moins fertiles à moyen-long terme.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) plus d’un million de travailleurs sont contaminés chaque année dans les champs de coton conventionnel et 22.000 y laisseraient même la vie…
Chaque année.
Mais cela ne s’arrête pas là. La contamination des nappes phréatiques est une menace pour l’ensemble de l’humanité.
Tout d’abord parce que nos réserves d’eau potable s’y trouvent justement. Si cette eau que nous pompons devient impropre à la consommation et donc non-potable et que nos réserves continuent de se détériorer, comment ferons-nous pour nous désaltérer ?
Enfin, l’eau est un cycle. L’eau polluée sous terre et dans les cours d’eau nous reviendra tout aussi toxique au dessus de nos têtes lorsqu'il pleuvra… Et c'est déjà le cas. C’est ce qu’on appelle un cercle vicieux.
Les avantages de l’agriculture simplifiée et biologique :
Changement climatique :
Les techniques culturales simplifiées permettent une meilleure séquestration du CO2 dans les sols et permettent donc de lutter contre le réchauffement climatique.
La culture du coton biologique produirait jusqu’à 94% de gaz à effet de serre en moins que la culture conventionnelle de coton.
Pollution de l’eau :
L’eau utilisée pour arroser les champs en culture biologique est composée de 95% de « green water » (eau de pluie). L’eau n’est pas ou très peu polluée puisque qu’aucun produit chimique (pesticide et insecticide) n’est utilisé.
Préservation des sols :
Les sols restent riches et fertiles car non détériorés par les produits chimiques en tout genre, assurant ainsi leur viabilité à long terme.
Conditions de travail :
Les critères sociaux du référentiel GOTS ne s’appliquent qu’à partir de la première étape de transformation.
Ainsi, les conditions de travail des cultivateurs de coton peuvent varier en fonction des pays et sont généralement à l’image du niveau de développement de ces derniers.
Toutefois, le label assure dans sa charte qu’aucune fibre ne peut être originaire de plantation dans lesquelles il y aurait une violation des normes de travail de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
C'est quoi GOTS ?
Le référentiel sur le textile biologique GOTS est la référence mondiale en terme d'évaluation des fibres biologiques, intégrant les aspects sociaux et écologiques, reposant sur une certification indépendante de toute la chaine d'approvisionnement.
Tous les transformateurs et fabricants de l'industrie textile doivent respecter des critères sociaux fixés par les normes fondamentales de l'OIT. Ils doivent mettre en place une politique de responsabilité sociale avec des éléments définis pour atteindre les exigences de minima sociaux.
Et ninet Paris aujourd’hui ?
En France, le climat n’est pas propice à la culture du coton. Notre coton certifié GOTS (bio et équitable) est cultivé en Grèce et en Turquie. De tous les pays européens, la Grèce est le seul producteur de coton.
Tous nos fournisseurs de tissus biologiques sont français ou européens et certifiés GOTS. Les ateliers de nos fournisseurs de tissus bio sont situés dans les pays suivants :
- Allemagne
- Belgique
- Corée du Sud
- Espagne
- Grèce
- Inde
- Italie
- Suisse
Bien que nous étendons notre réseau en Belgique et au Portugal, tous nos vêtements sont actuellement fabriqués en France.